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Espagne
Enquêtes sur les cheptels
La méthodologie des enquêtes sur le cheptel décrite ci-après est en vigueur depuis l'adhésion de l`Espagne à l'Union Européenne en 1986.
Enquêtes porcines
L'Espagne organise trois enquêtes porcines par an : en avril, en août et en décembre. Ces enquêtes recensent exclusivement l'effectif porcin.
Il s'agit d'enquêtes par sondage dont l'erreur d'échantillonnage moyenne oscille entre les valeurs limites fixées par la législation communautaire. La dernière enquête exhaustive a eu lieu en 1986 mais les effectifs continuent à être enregistrés dans les recensements agricoles et les enquêtes sur la structure des exploitations agricoles. Actuellement, un recensement du bétail, dont la période de référence est décembre 1996, est en voie d'achèvement. Ce recensement est indépendant des recensements agricoles et des enquêtes "Structures". Les enquêtes par sondage recensent entre 25 et 30% du cheptel porcin total. Les enquêtes couvrent 7 000 exploitations, ce qui correspond à 7,5% de la population totale.
Le recensement agricole est utilisé pour dresser la liste des éleveurs de porcins qui est complétée, chaque année, par des informations tirées de sources administratives. Cette liste constitue la base de sondage à partir de laquelle est sélectionné l'échantillon et qui permet de recenser les exploitations à l'aide d'une double stratification : l'enquête comporte deux classes d'exploitation (exploitations avec truies mères et sans truies mères) et huit classes de taille (en prenant pour base la capacité d'élevage des truies mères ou des porcins d'engraissement). En plus de l'échantillon principal, un échantillon de réserve est sélectionné parmi les exploitations afin d'améliorer le taux de réponse.
Les trois enquêtes sont organisées dans des régions sélectionnées. Selon le principe Agriflex, aucune enquête n'est effectuée dans les régions dont le cheptel est inférieur à 1% du cheptel total et dans celles où l'élevage porcin représente moins de 5% de la production agricole finale de la région. Les régions concernées sont les suivantes : Asturies, Cantabria, Pays basque, la région de Madrid et les îles Canaries.
L'estimation du cheptel porcin, qui n'est pas recensé par l'enquête, s'effectue sur la base des modifications apportées au registre mis à jour des exploitations et à l'aide de différentes informations y afférentes de type administratif.
Un enquêteur interroge directement les agriculteurs pour réaliser les enquêtes. Étant donné qu'il existe un échantillon principal et un échantillon de réserve, les exploitations de l'échantillon principal qui ne peuvent être interrogées sont remplacées par des exploitations de l'échantillon de réserve afin d'éviter les pertes d'échantillonnage. Si, toutefois, il y a perte d'échantillonnage, les facteurs d'extrapolation sont révisés et, dans tous les cas, la base de sondage est recalculée en fonction des exploitations de réserve et des motifs déterminant le remplacement. Les interviews sont de la responsabilité de la sous-direction générale des Statistiques de l'agriculture et de l'alimentation du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, en collaboration avec les services de statistique agricole compétents dans les communautés autonomes (régions). Le taux de réponse atteint près de 100%.
À moyen terme (d'ici à 2005), l'Espagne n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques sur le cheptel porcin par le recours à des données administratives.
Enquêtes bovines
L'Espagne organise deux enquêtes bovines par an: en juin et en décembre. Ces enquêtes ne recensent que le cheptel bovin.
Il s'agit d'enquêtes par sondage dont l'erreur moyenne d'échantillonnage oscille entre les valeurs limites fixées par la législation communautaire. La dernière enquête exhaustive a eu lieu en 1986 mais les effectifs continuent à être enregistrés dans les recensements agricoles et les enquêtes sur la structure des exploitations agricoles. Actuellement, un recensement du bétail, dont la période de référence est décembre 1996, est en voie d'achèvement. Ce recensement est indépendant des recensements agricoles et des enquêtes "Structures". Les enquêtes par sondage recensent entre 10 et 15% de l'ensemble du cheptel bovin. Les enquêtes couvrent 7 000 exploitations, ce qui correspond à 3,5% de la population totale.
Le recensement agricole est utilisé pour dresser la liste de tous les éleveurs de bovins qui est actualisée, chaque année, à l'aide d'informations tirées de sources administratives. Cette liste constitue la base de sondage à partir de laquelle est sélectionné l'échantillon et qui permet de recenser les exploitations à l'aide d'une double stratification: l'enquête comporte trois classes d'exploitation (essentiellement les éleveurs de vaches laitières et les exploitations élevant principalement des vaches autres que laitières, ainsi que les exploitations d'engraissement des veaux) et dix classes de taille (en prenant pour base la capacité d'élevage des animaux types dans chaque classe de taille). En plus de l'échantillon principal, un échantillon de réserve est sélectionné parmi les exploitations afin d'améliorer le taux de réponse.
Les deux enquêtes sont organisées dans des régions sélectionnées. Selon le principe Agriflex, aucune enquête n'est effectuée dans les régions dont le cheptel est inférieur à 1% du cheptel total et dans celles où l'élevage bovin représente moins de 5% de la production agricole finale de la région. Les régions concernées sont les suivantes : Comunidad Valenciana, la région de Murcia et les îles Canaries (dans la région de Murcia et dans les îles Canaries, c'est la région qui procède à l'enquête).
L'estimation du cheptel bovin, qui n'est pas recensé par l'enquête, s'effectue sur la base des modifications apportées au registre mis à jour des exploitations et à l'aide de différentes informations y afférentes de type administratif.
Un enquêteur interroge directement les agriculteurs pour réaliser les enquêtes. Étant donné qu'il existe un échantillon principal et un échantillon de réserve, les exploitations de l'échantillon principal qui ne peuvent être interrogées sont remplacées par les exploitations de l'échantillon de réserve afin d'éviter les pertes d'échantillonnage. Si, toutefois, de telles pertes interviennent, les facteurs d'extrapolation sont révisés et, dans tous les cas, la base de sondage est recalculée en fonction des exploitations de réserve et des motifs déterminant le remplacement. Les interviews sont de la responsabilité de la sous-direction générale des Statistiques de l'agriculture et de l'alimentation du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, en collaboration avec les services de statistique agricole compétents dans les communautés autonomes (régions). Le taux de réponse atteint près de 100%.
À moyen terme (d'ici à 2005), l'Espagne n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques sur le cheptel bovin par le recours à des données administratives.
Enquêtes ovines et caprines
L'Espagne organise, chaque année, des enquêtes sur le cheptel ovin et caprin en décembre. Ces enquêtes ont lieu en même temps et aucune autre catégorie animale n'est incluse dans les enquêtes, ce qui signifie que le cheptel ovin et caprin est recensé conjointement mais pas en même temps que d'autres catégories animales.
Il s'agit d'enquêtes par sondage dont l'erreur moyenne d'échantillonnage oscille entre les valeurs limites fixées par la législation communautaire. La dernière enquête exhaustive a eu lieu en 1986 mais les effectifs continuent à être enregistrés dans les recensements agricoles et les enquêtes sur la structure des exploitations agricoles. Actuellement, un recensement du cheptel, dont la période de référence est décembre 1996, est en voie d'achèvement. Ce recensement est indépendant des recensements agricoles et des enquêtes "Structures". Les enquêtes par sondage recensent entre 10% (ovins) et 11% (caprins) du cheptel total. Étant donné qu'il s'agit d'une enquête conjointe, le sondage comprend, dans chaque cas, 5 000 exploitations de ces deux catégories animales, ce qui correspond à 4,5% de l'ensemble des exploitations.
Le recensement agricole est utilisé pour dresser la liste de tous les éleveurs d'ovins et de caprins, qui est mise à jour, chaque année, à l'aide d'informations tirées de sources administratives. Cette liste constitue la base de sondage à partir de laquelle est sélectionné l'échantillon et qui permet de recenser les exploitations à l'aide d'une double stratification : l'enquête comporte trois classes d'exploitation (essentiellement les éleveurs d'ovins et les exploitations élevant principalement des caprins, ainsi que les exploitations d'engraissement des ovins) et huit classes de taille (en prenant pour base la capacité d'élevage des animaux types dans chaque classe de taille). En plus de l'échantillon principal, un échantillon de réserve est sélectionné parmi les exploitations afin d'améliorer le taux de réponse.
Les enquêtes sont organisées dans des régions sélectionnées. Selon le principe Agriflex, aucune enquête n'a lieu dans les régions où l'effectif est inférieur à 1% de l'effectif total et dans celles où l'élevage ovin et caprin représente moins de 5% de la production agricole finale de la région. Il s'agit des régions suivantes : Galice, Asturies et Cantabria.
L'estimation du cheptel, qui n'est pas recensé par l'enquête, s'effectue sur la base des modifications apportées au registre mis à jour des exploitations et à l'aide de diverses informations y afférentes de type administratif.
Pour réaliser l'enquête, un enquêteur interroge directement les agriculteurs. Étant donné qu'il existe un échantillon principal et un échantillon de réserve, les exploitations de l'échantillon principal qui ne peuvent être interrogées sont remplacées par les exploitations de l'échantillon de réserve afin d'éviter les pertes d'échantillonnage. Si, toutefois, de telles pertes interviennent, les facteurs d'extrapolation sont révisés et, dans tous les cas, la base de sondage est recalculée en fonction des exploitations de réserve et des motifs déterminant le remplacement. Les interviews sont de la responsabilité de la sous-direction générale des Statistiques de l'agriculture et de l'alimentation du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, en collaboration avec les services de statistique agricole compétents dans les communautés autonomes (régions). Le taux de réponse atteint près de 100%.
À moyen terme (d'ici à 2005), l'Espagne n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques sur les effectifs ovins et caprins par le recours à des données administratives.
Remarque concernant les enquêtes sur les cheptels
L'Espagne estime que les périodes de référence des enquêtes sur les cheptels des différentes catégories animales devraient être coordonnées dans l'ensemble des États membres de l'Union européenne.
Statistiques des abattages
La méthodologie des statistiques des abattages décrite ci-après est en vigueur en Espagne depuis 1991.
L'Espagne établit des statistiques mensuelles sur le nombre et le poids d'abattage des animaux tués dans les abattoirs dont la viande est propre à la consommation humaine, à savoir : la viande des porcins (total), des veaux, des génisses, des vaches, des taureaux, des bufs, des ovins (total), des agneaux et des caprins (total).
Données mensuelles d'abattage disponibles
Une enquête mensuelle est effectuée auprès d'un échantillon d'entreprises d'abattage du bétail (abattoirs). Ce sont les communautés autonomes (régions) qui sélectionnent l'échantillon. Celui-ci couvre les abattoirs dans lesquels - par rapport aux différentes communautés autonomes - ont lieu 70% au moins des abattages totaux de chaque catégorie animale. Les chiffres des abattages qui ne se font pas en abattoir sont ajoutés aux résultats (informations de sources administratives ainsi qu'avis d'experts).
Chiffres du commerce extérieur d'animaux vivants
Les chiffres du commerce extérieur sont tirés des statistiques espagnoles du commerce extérieur qui sont établies par le Departamento de Aduanas e Impuestos Especiales (service des Douanes et des droits d'accises spéciaux) de l'Agencia Tributaria (administration fiscale espagnole).
Prévisions de production (production indigène brute)
Des prévisions d'abattage sont établies et complétées par les prévisions des échanges d'animaux de boucherie vivants. Pour calculer les abattages, on utilise deux méthodes : la première consiste à analyser les séries chronologiques des abattages d'animaux ; pour ce faire, on utilise un modèle statistique comportant les variables de la série ainsi que le temps comme variable indépendante. La deuxième méthode se fonde sur l'activité de reproduction des animaux mères, le rapport entre les animaux mères à la fin de la période de référence et les abattages au cours de la période concernée servant de base. En associant ces deux méthodes, on obtient les estimations finales.
Statistiques sur les volailles
Dans le cadre des statistiques mensuelles établies sur les animaux de boucherie, on calcule, chaque mois, des données sur les abattages de volailles (poulets, poules et autres volailles). Pour procéder aux prévisions, on utilise des modèles qui se basent sur les données relatives aux ufs à couver.