|
Eurostat Web Site of Eurostat Voice: +352 43011 |
Irlande
Enquêtes sur les cheptels
La méthodologie des enquêtes sur les principales espèces (bovins, porcins et ovins) décrit comment les enquêtes de juin 2001 et de décembre 2001 ont été réalisées.
Enquêtes porcines
L'Irlande organise deux enquêtes porcines par an, en juin et en décembre. Ces enquêtes recensent exclusivement l'effectif porcin.
Toutes les enquêtes sont des enquêtes exhaustives (seules des unités très réduites sont exclues).
La production porcine irlandaise est très spécialisée. En 1997, 400 troupeaux porcins représentaient plus de 90 % du cheptel porcin. L'Office central des statistiques (CSO) réalise un recensement séparé auprès des plus gros éleveurs porcins (sur la base des informations fournies par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural et Teagasc (government farm agency)) en juin et en décembre. Cette enquête couvre pratiquement 100 % du cheptel porcin.
Les enquêtes générales sur les exploitations réalisées en juin et en décembre comportent également des questions succinctes sur les effectifs porcins. Elles fournissent des informations sur les exploitations dont les effectifs porcins sont réduits. Lors du recensement de 2000 sur l'agriculture, l'ensemble des exploitations a reçu le formulaire général de recensement ; les producteurs spécialisés dans l'élevage porcin ont en outre reçu un questionnaire supplémentaire sur les porcins reprenant une ventilation plus détaillée des catégories, par exemple cinq catégories de poids d'engraissement au lieu de deux.
Les enquêtes couvrent 97 % de la population porcine totale (près de 550 exploitations), ce qui représente 35 % de l'ensemble des exploitations élevant des porcins. Toutefois, toutes les exploitations spécialisées dans l'élevage porcin sont reprises dans les enquêtes.
Les données sont obtenues par écrit et par téléphone. Le taux de réponse moyen atteint 95 %. Le taux de non-réponse est limité. L'estimation de la population porcine totale s'effectue par le biais d'une approche qui utilise un échantillon apparié. Les résultats de cet échantillon sont comparés à la somme de toutes les données communiquées (enquêtes de juin et de décembre), qui constitue la base principale de l'estimation. L'Office central des statistiques est chargé de ces enquêtes. Une combinaison de l'examen du changement dans l'échantillon des exploitations et d'un examen de la réponse avec imputation de la non-réponse est utilisée.
L'Irlande n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques par le recours à des données administratives d'ici cinq ans.
Enquêtes bovines
L'Irlande organise deux enquêtes bovines par an, en juin et en décembre. Ces enquêtes sont toutes des enquêtes intégrées sur le cheptel.
Toutes les enquêtes sont des enquêtes par sondage. La dernière enquête exhaustive remonte à juin 2000 (l'enquête précédente ayant été réalisée en 1991). La méthode d'échantillonnage appliquée est une stratification fondée sur la surface agricole utilisée et le nombre total de bovins. Les responsables recourent également à une approche utilisant un échantillon apparié et au ré-échantillonnage, pour assurer la représentation géographique.
L'enquête par sondage couvre 24 % de la population bovine (en juin 1999). Cela représente près de 29 000 exploitations en juin 1999, soit 23 % de l'ensemble des exploitations élevant des bovins.
Les enquêtes sont organisées dans des régions sélectionnées. Les enquêtes de juin et de décembre recueillent des données individuelles pour chaque région. Toutefois, seuls les résultats de l'enquête de juin sont publiés pour chaque région. Les données sont recueillies au niveau des comtés. Elles sont ensuite regroupées en fonction de leur niveau régional respectif (niveau NUTS 3).
L'estimation du cheptel bovin qui n'est pas recensé par les enquêtes par sondage s'effectue par le biais d'un échantillon apparié, en comparant celui-ci avec les résultats du dernier recensement agricole. Après le recensement de l'an 2000, l'Office central des statistiques (CSO) pourrait recourir à une pondération directe.
Les données sont obtenues par questionnaire écrit. Le taux de réponse moyen atteint près de 95 %. Les grands élevages sont interrogés par téléphone. S'il reste des non-réponses, malgré l'important suivi, une approche faisant appel à un échantillon apparié est mise en uvre. L'Office central des statistiques est chargé de ces enquêtes.
L'Irlande n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques par le recours à des données administratives d'ici cinq ans.
Enquêtes ovines et caprines
L'Irlande organise deux enquêtes ovines et caprines par an, en juin et en décembre. Les populations ovine et caprine sont recensées séparément. Ces enquêtes sont toutes des enquêtes intégrées sur les cheptels.
Toutes les enquêtes sont des enquêtes par sondage. La dernière enquête exhaustive remonte à juin 2000 (l'enquête précédente ayant été réalisée en 1991). La méthode d'échantillonnage appliquée est une stratification fondée sur la surface agricole utilisée et le nombre total d'ovins. Les responsables recourent également à une approche utilisant un échantillon apparié et au ré-échantillonnage, pour assurer la représentation géographique.
En juin 1999, 25 % de la population ovine et 25 % de la population caprine ont été recensés. En juin 1999, le recensement a porté sur environ 10 000 (23 %) exploitations élevant des ovins et 800 (23 %) exploitations élevant des caprins.
Les enquêtes sont organisées dans des régions sélectionnées. Les enquêtes de juin et de décembre recueillent des données individuelles pour chaque région. Toutefois, seuls les résultats de l'enquête de juin sont publiés pour chaque région. Les données sont recueillies au niveau des comtés. Elles sont ensuite regroupées en fonction de leur niveau régional respectif (niveau NUTS 3).
On effectue l'estimation du cheptel qui n'est pas recensé par les enquêtes par sondage par le biais d'un échantillon apparié, en comparant celui-ci avec les résultats du dernier recensement agricole.
Les données sont obtenues par questionnaire écrit. Le taux de réponse atteint 75 % (selon l'enquête proprement dite). Les grands élevages sont interrogés par téléphone. S'il reste des non-réponses, malgré l'important suivi, une approche faisant appel à un échantillon apparié est mise en uvre. L'Office central des statistiques est chargé de ces enquêtes.
L'Irlande n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques par le recours à des données administratives d'ici cinq ans.
Statistiques des abattages
La description suivante sur les statistiques des abattages décrit comment le travail est actuellement réalisé.
L'Irlande établit des statistiques mensuelles sur le nombre et le poids d'abattage de l'ensemble des porcins, des veaux, des génisses, des vaches, des taureaux, des bufs, de l'ensemble des ovins et des agneaux.
Données mensuelles d'abattage disponibles
En Irlande, les statistiques des abattages proviennent de deux sources. Les abattages effectués dans des installations titulaires d'une licence d'exportation sont enregistrés par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural. Ces données sont ensuite transmises au CSO, généralement quatre semaines après le mois de référence. Les abattages effectués dans d'autres installations relèvent du contrôle des administrations locales d'Irlande. Pour obtenir ces informations, le CSO mène une enquête mensuelle auprès de toutes les administrations locales d'Irlande. Toutes ces données parviennent généralement au CSO dans un délai de quatre semaines après le mois de référence. Le tableau 1 montre, pour 1999, la ventilation des abattages entre les différentes infrastructures d'abattage, tant pour le nombre que pour le poids, en termes de pourcentage.
Tableau 1
Chiffres du commerce extérieur d'animaux vivants
Compte tenu de la discontinuité des statistiques sur le commerce d'animaux vivants depuis l'avènement du marché unique, en 1993, le CSO dépend des données fournies par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural ainsi que des statistiques officielles sur le commerce.
Bovins :
Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural mène une "enquête portuaire". Cette enquête détermine toutes les semaines, par catégorie de bovins, le nombre de bovins exportés par port d'arrivée et de départ. Il n'y a pas de seuils de déclaration. Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural transmet ces informations au CSO, généralement deux semaines après la période de référence. Les catégories suivantes de bovins sont couvertes dans cette enquête : taureaux gras, bufs gras, génisses grasses, vaches grasses, taureaux maigres, bufs maigres, vaches maigres, taureaux sevrés, génisses sevrées, veaux. Les statistiques officielles sur le commerce fournissent uniquement des informations sur les bovins de deux catégories : les bovins d'élevage de race pure et les bovins autres que les animaux d'élevage de race pure.
Ovins et porcins :
Les estimations sur le commerce des ovins et des porcins vivants sont compliquées car le commerce transfrontalier entre l'Irlande et l'Irlande Nord n'est pas couvert par l'enquête portuaire du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural. Les estimations sur l'ensemble des échanges d'ovins et de porcins vivants (importations et exportations) sont donc réalisées par des experts du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural et du Bord Bia (l'office irlandais de commercialisation des produits alimentaires). Ces estimations sont établies tous les six mois.
Prévisions de production (production indigène brute)
La description du calcul des prévisions de production indigène brute correspond aux méthodes actuellement mises en uvre.
Les prévisions de production pour les animaux repris ci-dessus sont principalement établies sur la base des enquêtes sur le cheptel que le CSO mène en juin et en décembre, ainsi que des données sur les abattages et le commerce. Ces enquêtes donnent une estimation du nombre total d'animaux élevés dans le pays et donc de la disponibilité totale à des fins d'abattage et de commerce d'animaux vivants. Ces chiffres sont ensuite discutés avec les experts du ministère irlandais de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural et du Bord Bia (l'office irlandais de commercialisation des produits alimentaires). S'appuyant sur leur connaissance du marché, ils réalisent des estimations sur les abattages, les importations et les exportations d'animaux vivants. Pour le traitement du commerce extérieur d'animaux vivants, les importations de ces derniers représentent un chiffre négatif et les exportations représentent un chiffre positif dans le calcul de la production indigène brute.
Statistiques sur les volailles
Les statistiques mensuelles concernant les poulets de chair et les dindes sont réalisées par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural. Il existe des données sur les autres types de volailles mais elles ne peuvent pas être rendues publiques pour certains types de volailles, pour des raisons de confidentialité. Ceci concerne particulièrement les données relatives aux canards, compte tenu de la concentration d'éleveurs de canards en Irlande. Le CSO coopère actuellement avec le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural pour la fourniture de données mensuelles sur les abattages de poulets de chair et de dindes au CSO.
Selon le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural, le poids carcasse d'un poulet de chair est présumé être de 4,5 livres et celui d'une dinde de chair est présumé être de 12 livres (1 livre = 0,4536 kg).
Le CSO utilise un modèle qui se fonde sur le nombre de volailles ordinaires et d'autres volailles placées sur le marché (placements), pour estimer le nombre de volailles ordinaires et d'autres volailles qui se trouvent dans le pays au moment de l'enquête. La source d'information est le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Développement rural. Les données sont envoies chaque mois au CSO, normalement 2 - 3 mois après le mois qui est la référence. Les données sont catégorises dans : les poules pondeuses, les poulets de chair et les dindes.