Eurostat
Web Site of Eurostat
Voice: +352 43011
Eurostat


Italie

Enquêtes sur les cheptels

La description méthodologique des enquêtes sur les cheptels est appliquée en Italie depuis 1998.

Enquêtes porcines

L'Italie organise deux enquêtes porcines par an, en juin et en décembre. Toutes les enquêtes sont des recensements intégrés du cheptel.

Toutes les enquêtes s'effectuent par sondage. L'erreur d'échantillonnage moyenne atteint 1 %. La dernière enquête exhaustive remonte à l'an 2000 (l'enquête précédente ayant été réalisée en 1990). Il s'agit d'un sondage aléatoire stratifié et d'un sous-échantillon du recensement sur la structure des exploitations.

Les sondages portent sur 1 % de l'ensemble du cheptel porcin et concernent 12 241 exploitations, soit 4,7 % de l'ensemble des exploitations qui élèvent des porcins.

Les enquêtes ne sont pas réalisées dans des régions sélectionnées.

L'estimation du cheptel porcin qui n'est pas recensé par l'enquête s'effectue en échantillonnant le poids obtenu via une estimation de calibrage.

Les données sont obtenues par téléphone. Le taux de réponse moyen atteint 72 %. L'estimation de calibrage rectifie automatiquement l'ensemble des non-réponses. L'Institut italien des statistiques (ISTAT) est chargé de la réalisation des enquêtes.

À moyen terme (d'ici un à cinq ans), l`Italie n'envisage pas de remplacer les recensements porcins par le recours à des données administratives.

Enquêtes bovines

L'Italie organise deux enquêtes bovines par an, en juin et en décembre. Toutes les enquêtes sont des recensements intégrés du cheptel.

Toutes les enquêtes s'effectuent par sondage. L'erreur d'échantillonnage moyenne atteint 1 %. La dernière enquête exhaustive remonte à l'an 2000 (l'enquête précédente ayant été réalisée en 1990). Il s'agit d'un sondage aléatoire stratifié et d'un sous-échantillon du recensement sur la structure des exploitations.

Les sondages portent sur 13,5 % de l'ensemble du cheptel bovin et concernent 15 049 exploitations, ce qui représente 1,6 % de l'ensemble des exploitations qui élèvent des bovins.

Les enquêtes ne sont pas réalisées dans des régions sélectionnées.

L'estimation du cheptel bovin, qui n'est pas recensé par l'enquête s'effectue en échantillonnant le poids obtenu via une estimation de calibrage.

Les données sont obtenues par téléphone. Le taux de réponse moyen atteint 72 %. L'estimation du calibrage rectifie automatiquement l'ensemble des non-réponses. L'Institut italien des statistiques (ISTAT) est chargé de la réalisation des enquêtes.

À moyen terme (d'ici un à cinq ans), l`Italie n'envisage pas de remplacer les recensements bovins par le recours à des données administratives.

Enquêtes ovines et caprines

L'Italie organise une enquête ovine et caprine par an, en décembre. Les enquêtes sur les cheptels ovin et caprin sont réalisées conjointement. Toutes les enquêtes sont des recensements intégrés du cheptel.

Toutes les enquêtes s'effectuent par sondage. L'erreur d'échantillonnage moyenne atteint 1 %, tant pour les ovins que pour les caprins. La dernière enquête exhaustive remonte à l'an 2000 (l'enquête précédente ayant été réalisée en 1990). Il s'agit d'un sondage aléatoire stratifié et d'un sous-échantillon du recensement sur la structure des exploitations.

Les sondages portent sur 17,3 % du cheptel ovin et 18,4 % du cheptel caprin. Ils couvrent 9 473 (7,2 %) exploitations qui élèvent des ovins et 4 399 (7,2 %) exploitations qui élèvent des caprins.

Les enquêtes ne sont pas réalisées dans des régions sélectionnées.

On effectue l'estimation du cheptel ovin et caprin qui n'est pas recensé par l'enquête en échantillonnant le poids obtenu via une estimation de calibrage.

Les données sont obtenues par téléphone. Le taux de réponse moyen atteint 82,2 %. L'estimation de calibrage rectifie automatiquement l'ensemble des non-réponses. L'Institut italien des statistiques (ISTAT) est chargé de la réalisation des enquêtes.

À moyen terme (d'ici un à cinq ans), l`Italie n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques par le recours à des données administratives.

Statistiques des abattages

La description méthodologique des statistiques d'abattages est en application en Italie depuis 2001.

L'Italie établit des statistiques mensuelles sur le nombre et le poids d'abattage de l'ensemble des porcins, des veaux, des génisses, des vaches, des taureaux, des bufs, de l'ensemble des ovins, des agneaux et de l'ensemble des caprins.

Données mensuelles d'abattage disponibles

 
Nombre
Poids d'abattage
Porcins, total
X
X
Veaux
X
X
Génisses
X
X
Vaches
X
X
Taureaux
X
X
Bufs
X
X
Ovins, total
X
X
Agneaux
X
X
Caprins, total
X
X

ISTAT recueille directement les données auprès des abattoirs, par courrier. C'est le vétérinaire responsable du contrôle sanitaire de la viande qui remplit le questionnaire. Les données sont disponibles 60 jours après le mois de référence. Les abattages domestiques sont estimés en tenant compte d'informations externes.

À partir de 2001, l'Italie mènera des enquêtes par sondage sur les abattages mensuels en recourant à la méthode CATI. Cette dernière vise à améliorer l'opportunité des opérations de collecte des données et le taux de réponse.

Chiffres du commerce extérieur d'animaux vivants

La méthodologie du commerce extérieur est en application en Italie depuis 1993.

Les sources de ces données sont les entreprises (pour les données INTRASTAT) et l'administration douanière (pour le commerce extra-UE). Les entreprises dont le volume des échanges de l'année précédente dépasse 50 millions de lires (25 823 €) doivent communiquer ces chiffres à l'ISTAT chaque mois ; toutes les autres doivent seulement le faire une fois par an, avant le 31 janvier de l'année suivante. Les chiffres du commerce extérieur sont disponibles quatre mois après le mois de référence. Les catégories sont classées en fonction de la NC. Elles ne sont pas parfaitement harmonisées avec les catégories de bétail établies par les directives de l'UE sur les statistiques agricoles.

Prévisions de production (production indigène brute)

La méthodologie des prévisions de production indigène brute est appliquée en Italie depuis 1998.

Pour les porcins, l'ISTAT a étudié un modèle statistique pour prévoir la production. Le modèle choisi est de type VAR (vecteur autorégressif). Ce modèle postule qu'il existe un mécanisme qui établit un lien entre le nombre de porcins qui sont produits et ceux qui sont abattus. À cet égard, les abattages et la production sont considérés comme des succédanés de la demande et de l'offre de viande tandis que la différence entre la demande globale et la production nationale est compensée par les importations.

Ce modèle prévoit la production et les abattages en analysant des informations antérieures sur la production et les abattages (datant, pour ces deux domaines, de 1, 2, 3, 12 mois) et certaines "données factices". Les observations considérées sont mensuelles. Les tests du modèle postérieurs à l'échantillon (3 dernières années) font état d'une erreur absolue de la moyenne tronquée de 3,8 %, 3,1 % et 0,6 % pour les 1ère, 2e et 3e prévisions.

Deux fois par an, les résultats des enquêtes et des prévisions sont comparés aux données des services vétérinaires régionaux.

Pour les bovins, les ovins et les caprins, les prévisions sont établies par des experts qui analysent les données statistiques et les informations sur les marchés qui sont disponibles.

Statistiques sur les volailles

En Italie, les informations statistiques disponibles couvrent les activités des couvoirs, le nombre d'exploitations et d'animaux vivants, le commerce extérieur, la production industrielle et la consommation. Aucune prévision n'est établie. L'Italie envisage d'entamer dès 2001 une enquête mensuelle globale sur les abattages de volailles.