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Luxembourg
Enquêtes sur les cheptels
Enquêtes porcines
Le Luxembourg organise deux enquêtes porcines par an, en mai et en décembre. Les enquêtes effectuées en mai de chaque année et en décembre une année sur trois sont des recensements intégrés.
Ces enquêtes effectuées en mai de chaque année et en décembre une année sur trois sont des enquêtes exhaustives. Les dernières enquêtes exhaustives ont été menées au Luxembourg le 1.12.1999 et le 15.05.2000. Les enquêtes par sondage ont concerné 98,3 % de l'ensemble du cheptel porcin. L'enquête couvre 275 exploitations, ce qui correspond à 61,25 % de l'ensemble des exploitations d'élevage porcin.
Sur la base des résultats de l'enquête exhaustive menée tous les trois ans le 1.12, un échantillon est sélectionné. À partir des tableaux suivants le nombre des animaux d'élevage, on élabore des strates avec le nombre total des éleveurs et des animaux dans une strate donnée. Le pourcentage des animaux dans une strate est rapporté au nombre total des animaux dans toutes les strates ; les pourcentages obtenus sont appliqués au nombre des éleveurs dans chaque strate, afin de communiquer le nombre d'éleveurs nécessaires dans ces strates ; l'ordinateur sélectionne ensuite de manière aléatoire les éleveurs nécessaires et fait le calcul du nombre d'animaux élevés par ceux-ci pour chacune des strates. Les cheptels ainsi calculés sont ensuite comparés, pour chaque strate, avec le nombre total des animaux présents dans cette strate, afin d'obtenir les coefficients correspondants. Ces coefficients sont appliqués lors des enquêtes par sondage dans les deux années courant entre deux enquêtes exhaustives afin d'évaluer les résultats ; toutes les exploitations comptant plus de 50 porcs sont reprises dans l'enquête.
Les définitions sont les mêmes que pour l'enquête "Structures". L'enquête exhaustive de mai est identique à cette enquête.
Les enquêtes ne sont pas organisées dans des régions sélectionnées.
Pour réaliser les enquêtes exhaustives, un enquêteur interroge directement les agriculteurs ; les enquêtes par sondage sont effectuées au moyen d'un questionnaire écrit. Le taux de réponse atteint 97,5 %. Les enquêtes exhaustives sont confiées aux administrations communales, les enquêtes par sondage au STATEC. Les résultats des enquêtes exhaustives sont testés et évalués par le STATEC.
Afin d'introduire les informations non récoltées ("non-réponse" lors des enquêtes) dans l'élaboration des résultats, un coefficient est calculé sur la base des enquêtes exhaustives du mois de mai de l'année n et de l'année n-1, lequel est appliqué aux résultats de l'enquête exhaustive ou de l'enquête par sondage de l'exploitation pour le mois de décembre de l'année n-1, afin d'estimer les résultats du mois de décembre de l'année n.
À moyen terme (d'ici à 2005), le Luxembourg envisage de remplacer les enquêtes statistiques sur les effectifs porcins par le recours à des données administratives. La source de données SANITEL (système d'enregistrement électronique) pourrait être également disponible à l'avenir. Ce système n'existe actuellement que pour les bovins.
Enquêtes bovines
Le Luxembourg organise deux enquêtes bovines par an : en mai et en décembre. Les enquêtes effectuées en mai de chaque année et en décembre une année sur trois sont des recensements intégrés.
Ces enquêtes effectuées en mai de chaque année et en décembre une année sur trois sont des enquêtes exhaustives. Les dernières enquêtes exhaustives ont été menées au Luxembourg le 1.12.1999 et le 15.05.2000. Les enquêtes par sondage ont concerné 64,6 % de l'ensemble du cheptel bovin. L'enquête couvre 780 exploitations, ce qui correspond à 41,96 % de l'ensemble des exploitations d'élevage bovin.
Sur la base des résultats de l'enquête exhaustive menée tous les trois ans le 1.12, un échantillon est sélectionné. À partir des tableaux suivants le nombre des animaux d'élevage, on élabore des strates avec le nombre total des éleveurs et des animaux dans une strate donnée. Le pourcentage des animaux dans une strate est reporté sur le nombre total des animaux dans toutes les strates ; les pourcentages obtenus sont appliqués au nombre des éleveurs dans chaque strate, afin de communiquer le nombre d'éleveurs nécessaires dans ces strates ; l'ordinateur sélectionne ensuite de manière aléatoire les éleveurs nécessaires et fait le calcul du nombre d'animaux élevés par ceux-ci pour chacune des strates. Les cheptels ainsi calculés sont ensuite comparés, pour chaque strate, avec le nombre total des animaux présents dans cette strate, afin d'obtenir les coefficients correspondants. Ces coefficients sont appliqués lors des enquêtes par sondage dans les deux années courant entre deux enquêtes exhaustives afin d'évaluer les résultats.
Les définitions sont les mêmes que pour l'enquête "Structures". L'enquête exhaustive de mai est identique à cette enquête.
Les enquêtes ne sont pas organisées dans des régions sélectionnées.
Pour réaliser les enquêtes exhaustives, un enquêteur interroge directement les agriculteurs ; les enquêtes par sondage sont effectuées au moyen d'un questionnaire écrit. Le taux de réponse atteint 97,5 %. Les enquêtes exhaustives sont confiées aux administrations communales, les enquêtes par sondage au STATEC. Les résultats des enquêtes exhaustives sont testés et évalués par le STATEC.
Afin d'introduire les informations non récoltées ("non-réponse" lors des enquêtes) dans l'élaboration des résultats, un coefficient est calculé sur la base des enquêtes exhaustives du mois de mai de l'année n et de l'année n-1, lequel est appliqué aux résultats de l'enquête exhaustive ou de l'enquête par sondage de l'exploitation pour le mois de décembre de l'année n-1, afin d'estimer les résultats du mois de décembre de l'année n.
À moyen terme (d'ici à 2005), le Luxembourg envisage de remplacer les enquêtes statistiques sur les effectifs bovins par le recours à des données administratives. La source de données SANITEL (système d'enregistrement électronique) pourrait être également disponible à l'avenir. Ce système n'existe actuellement que pour les bovins.
Enquêtes ovines et caprines
Le Luxembourg effectue deux enquêtes par an sur le cheptel ovin et une enquête sur le cheptel caprin. Les enquêtes sont menées en commun, à savoir en mai (ovins) et en décembre (ovins et caprins). Les enquêtes effectuées en mai de chaque année et en décembre une année sur trois sont des recensements intégrés.
Ces enquêtes sont menées sous la forme exhaustive.
Les enquêtes ne sont pas organisées dans des régions sélectionnées.
Pour réaliser l'enquête, un enquêteur interroge directement les agriculteurs. Deux années sur trois, en décembre, les enquêtes sont effectuées sous forme d'un questionnaire écrit. Les enquêtes sont confiées aux administrations communales, sous le contrôle et l'évaluation du STATEC. Les questionnaires écrits (tous les deux ans) sont directement confiés au STATEC.
À moyen terme (d'ici à 2005), le Luxembourg envisage de remplacer les enquêtes statistiques sur les effectifs ovins et caprins par le recours à des données administratives. La source de données SANITEL (système d'enregistrement électronique) pourrait être également disponible à l'avenir. Ce système n'existe actuellement que pour les bovins.
Statistiques des abattages
Le Luxembourg établit des statistiques mensuelles sur le nombre et le poids d'abattage des animaux tués dans les abattoirs dont la viande est propre à la consommation humaine, à savoir: porcins, dans leur ensemble, veaux, génisses, vaches, taureaux et bufs.
Données mensuelles d'abattage disponibles
Nombre Poids d'abattage Porcins, total X X Veaux X X Génisses X X Vaches X X Taureaux X X Bufs X X Ovins, total - - Agneaux - - Caprins, total - -
Le Service d'Économie Rurale, un organisme de l'État chapeauté par le ministre de l'Agriculture, est doté d'un département de statistique agricole et de comptage agricole, lequel est, entre autres, compétent pour l'élaboration de statistiques sur la production agricole.
Les données relatives à l'ensemble des abattages, au Luxembourg, de bovins et de porcs indigènes sont relevées régulièrement (chaque semaine ou chaque mois) par la section "Cheptel et Viandes" du Service d'Économie Rurale auprès des abattoirs et des tueries privées. Les données relevées comprennent : le nombre des animaux abattus, classés selon le sexe et l'âge des animaux. Les différentes catégories sont : pour le gros bétail : vaches, génisses, taureaux, bufs ; pour les porcs : porcs d'engraissement, truies et verrats, porcelets. La classification a été établie selon le schéma de classification communautaire.
Les données sont élaborées par la section "Cheptel et Viandes" et envoyées au département de statistique agricole. La transmission des données des abattoirs au Service d'Economie Rurale s'effectue par voie postale. En règle générale, les données sont disponibles six semaines après la fin du mois des relevés et peuvent être transmises alors à des organes externes, tel EUROSTAT. La transmission des données d'abattage, du moins en ce qui concerne les abattoirs, s'effectue également par voie électronique depuis le 1.1.2000. Les travaux se poursuivent en vue de l'utilisation des communications électroniques des abattoirs à des fins statistiques. On prévoit que les statistiques d'abattage seront adaptées à cette source de données à l'été 2001. On peut s'attendre à ce que l'ensemble des communications, et donc également des statistiques, en soit amélioré. Tous les abattages (des animaux indigènes et des animaux importés pour abattage) seront inclus dans un système unique, qui reprendra également les abattages de chevaux, d'ovins et de caprins. Les données sur les abattages d'animaux de boucherie importés sont livrées par l'administration des services vétérinaires. Ces données ne contiennent pas d'indications sur la catégorie et le poids d'abattage.
Les abattages domestiques sont relevés tous les trois ans, à l'occasion de l'enquête exhaustive sur les cheptels le 1er décembre. Les données relevées comprennent : le nombre, la catégorie et le poids d'abattage total. Les données obtenues sont reprises pendant trois ans, sans modification, dans les statistiques quantitatives et le comptage agricole. Le nombre d'abattages privés est réduit en regard du volume total des abattages (+/- 2%).
Chiffres du commerce extérieur d'animaux vivants
Les données relatives aux exportations de bétail vivant sont relevées par l'administration des services vétérinaires, dans le cadre des dispositions sanitaires d'application dans le marché intérieur communautaire ; elles sont ensuite transmises au Service d'Économie Rurale, département de statistique agricole. Ces données sont subdivisées entre bétail de boucherie et bétail d'élevage et d'exploitation, mais pas en catégories et classes (pour le bétail de boucherie). Les données sont subdivisées selon les catégories et classes par le Service d'Économie Rurale, département de statistique agricole, et exprimées en poids d'abattage. La ventilation des données par catégories et classes et la détermination du poids d'abattage total s'effectuent par extrapolation des résultats d'une enquête effectuée auprès des plus importantes entreprises de commerce du bétail actives dans le secteur des exportations.
Les données sur les importations de bétail vivant, subdivisées en bétail d'élevage et d'exploitation et bétail de boucherie, sont relevées par l'administration des services vétérinaires, et transmises au Service d'Économie Rurale, département de statistique agricole.
Statistiques sur les volailles
Les données sur le cheptel de volailles sont relevées annuellement, le 15 mai, par une enquête exhaustive intégrée, qui s'appuie sur l'enquête "Structures". L'administration des services vétérinaires établit une statistique sur les volailles abattues dans les abattoirs de volailles officiellement reconnus. Un relevé des abattages domestiques de volailles est effectué tous les trois ans, en décembre. Les données disponibles sur les abattages de volailles ne sont pas ventilées par catégories. On ne dispose pas de données mensuelles sur les abattages, ni de prévisions pour la production de viande de volaille. Une estimation du cheptel de volailles sur la base des ufs à couver mis en incubation n'est pas possible, puisqu'il n'y a pas d'ufs à couver actuellement au Luxembourg.