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Autriche
Enquêtes sur les cheptels
Enquêtes porcines
Jusqu'en 1992, des enquêtes étaient effectuées sur le cheptel porcin en Autriche quatre fois par an, à savoir le 3 mars, le 3 juin, le 3 septembre et le 3 décembre. Les enquêtes de mars, juin et septembre étaient des enquêtes par sondage ; des enquêtes exhaustives étaient menées en décembre. À partir de 1980, pour des raisons de coûts, les enquêtes de décembre n'ont été menées sous la forme exhaustive qu'une année sur deux (années impaires) ; les enquêtes intermédiaires étaient menées par sondage.
À partir de 1993, l'Autriche s'est adaptée à la cadence communautaire des enquêtes, de 3 recensements seulement par an, à savoir début avril, début août et début décembre. Le premier jour du mois a chaque fois été choisi. Comme auparavant, une enquête de décembre sur deux a été menée sous forme de recensement exhaustif (à l'exception de 1997).
Par la décision de la Commission 2000/380/CE du 29 mai 2000, l'Autriche a été autorisée à ne plus mener que deux enquêtes par an sur le cheptel porcin. L'Autriche a présenté une étude qui documente le maintien de la qualité des prévisions de PIB (production indigène brute). Dans cette étude, une enquête de juin a été simulée par l'extension d'une tendance linéaire des enquêtes d'avril et d'août, et les recherches ont montré que deux enquêtes porcines suffisent pour pouvoir fournir les données requises.
L'Autriche effectue donc deux enquêtes porcines par an, en juin et en décembre. En décembre, il s'agit d'un recensement intégré, au sens où d'autres espèces de bétail font également l'objet d'une enquête au même moment. L'enquête de juin est un recensement porcin séparé.
Ces enquêtes porcines sont menées par sondage. L'erreur moyenne d'échantillonnage des dernières années lors des enquêtes porcines a atteint 1,11 % par rapport au nombre total de porcins, pour 95 % de certitude statistique. Les dernières enquêtes exhaustives remontent à décembre 1995 et décembre 1999.
La sélection des exploitations se fait chaque fois sur la base de l'enquête exhaustive précédente. L'échantillon comprend 4 000 exploitations en juin et 7 000 exploitations en décembre, ce qui correspond respectivement à une part de 5 % et de 8 % des exploitations d'élevage porcin. Les enquêtes par sondage ont concerné 100 % de l'ensemble du cheptel porcin.
L'Autriche n'effectue pas les enquêtes statistiques porcines (enquêtes intégrées) dans des régions sélectionnées.
Les enquêtes sont menées par interview orale des agriculteurs. Le taux de réponse moyen atteint 100%. Les villes et communes (organes de comptage) sont chargées des interviews.
À moyen terme (d'ici à 2005), l'Autriche envisage de remplacer les enquêtes statistiques sur les effectifs porcins par le recours à des données administratives. Le registre central des porcins constitue la source de données disponible.
Enquêtes bovines
Par la décision de la Commission 2000/554/CE du 6 septembre 2000, la République d'Autriche a été autorisée à remplacer partiellement les enquêtes sur le cheptel bovin conformes à la directive 93/24/CEE du Conseil par une utilisation du registre des bovins, afin de recueillir ainsi toutes les informations prévues par cette directive. L'autorisation d'utilisation du registre des bovins est valable jusqu'au 31 décembre 2003.
Étant donné le caractère actuel complet et représentatif du registre administratif opérationnel en Autriche, des informations statistiques peuvent être retirées du registre des bovins pour les éléments suivants :
Les éléments suivants, qui n'ont pas pu être pris dans le registre des bovins, font l'objet d'une enquête statistique complémentaire, qui comprend au moins 1 000 exploitations :
- - Bovins âgés de moins d'1 an, bovins qui doivent être abattus comme veaux
- - Bovins âgés de moins d'1 an, autres
- - Bovins âgés de moins d'1 an, autres, mâles
- - Bovins âgés de moins d'1 an, autres, femelles
- - Bovins âgés de 1 à 2 ans, femelles, destinés à l'abattage
- - Bovins âgés de 1 à 2 ans, femelles, autres
- - Bovins de 2 ans et plus, femelles, génisses, destinés à l'abattage
- - Bovins de 2 ans et plus, femelles, génisses, autres
- - Bovins de 2 ans et plus, femelles, vaches, vaches laitières
- - Bovins de 2 ans et plus, femelles, vaches, autres
Ce sondage complémentaire est mené sous forme d'interview orale des agriculteurs. Le taux de réponse atteint 100%. Les villes et communes sont chargées des interviews.
Un groupe de coopération veille à l'utilisation à des fins statistiques du registre administratif ; il est composé de responsables de Statistik Austria, du ministère fédéral de l'agriculture et des forêts, de l'environnement et des eaux (le responsable principal du registre bovin), élargi à des représentants externes des chambres d'agriculture, des experts de l'université d'agronomie de Vienne (statistiques, sciences vétérinaires) et un représentant de la Commission européenne.
Ce groupe veille en particulier à ce que la procédure de mise à jour du registre des bovins continue de garantir son caractère complet et représentatif. Lors de modifications importantes du registre des bovins, il effectue toujours une enquête détaillée.
L'Autriche doit élaborer un rapport annuel sur l'utilisation du registre des bovins à des fins statistiques. Dans le cadre de l'autorisation qu'elle a reçue, l'Autriche doit présenter à la Commission européenne un rapport qui permette de comparer les résultats du registre des bovins avec les résultats des enquêtes porcines. Dans ce but, une enquête "Structures" agricole et une enquête bovine régulière seront menées parallèlement en 2003, conformément aux exigences de l'article 4 de la directive 93/24/CEE. Sur la base de cette comparaison et des rapports annuels, la Commission pourra prendre une décision, après avis du comité permanent pour les statistiques agricoles, sur l'utilisation à des fins statistiques du registre des bovins.
Pour l'enquête bovine à mener en 2003, cela signifie concrètement que les coefficients de variation ne peuvent pas dépasser 1 % pour le nombre total des bovins, et 1,5 % pour le nombre total des vaches. Le nombre d'exploitations à prendre en considération est si élevé que 95 % au moins de l'ensemble du cheptel bovin seront repris dans l'enquête. Cela représente un échantillon de 4 000 à 5 000 exploitations. L'objectif est, comme il y a été fait allusion, de pouvoir disposer des données nécessaires sur les bovins rien qu'à partir de cette enquête. Les résultats de l'enquête pourront alors être comparés avec ceux du registre des bovins, afin de pouvoir élaborer un rapport de conclusion sur l'utilisation du registre des bovins et, le cas échéant, de pouvoir prolonger cette utilisation.
Cadre 1
Calendrier des enquêtes en Autriche, avec utilisation du registre des bovins
Les évaluations structurelles élaborées en décembre des années impaires suivant des classes de grandeur du cheptel sont établies pendant la période d'autorisation effective sur la base du registre des bovins.
L'Autriche transmet les chiffres du cheptel bovin à la Commission européenne deux fois par an, à savoir en juin et en décembre.
Les enquêtes conformes à la directive 93/24 du 1er juin 1993 sont des enquêtes par sondage. La dernière enquête exhaustive a été menée le 1er décembre 1999 en Autriche. L'erreur moyenne d'échantillonnage pour ces enquêtes a atteint 1,2 % par rapport au nombre total de bovins (pour 95 % de certitude statistique).
La sélection des exploitations est faite chaque fois sur la base de l'enquête exhaustive précédente et se fera probablement dans le futur grâce à l'utilisation et à la prise en considération du registre des bovins.
Grâce aux enquêtes statistiques complémentaires à l'utilisation du registre des bovins, l'ensemble du cheptel bovin, à 100 %, fait l'objet de l'enquête. Les enquêtes couvrent 1 000 exploitations, ce qui correspond à 1 % de la population totale. Les enquêtes ne sont pas organisées dans des régions sélectionnées.
Enquêtes ovines et caprines
L'Autriche organise, chaque année, des enquêtes sur le cheptel ovin et caprin en décembre. Les enquêtes sont menées conjointement.
Les enquêtes sont menées par sondage. Les dernières enquêtes exhaustives remontent à décembre 1995 et décembre 1999. L'erreur moyenne d'échantillonnage des dernières années lors des enquêtes caprines et ovines a atteint 2,64 % par rapport au nombre total d'ovins, et 5,79 % par rapport au nombre total de caprins, pour 95 % de certitude statistique. La sélection des exploitations se fait chaque fois sur la base de l'enquête exhaustive précédente.
Les enquêtes par sondage ont concerné 100 % de l'ensemble du cheptel ovin et caprin. Les enquêtes couvrent 3 800 exploitations ovines et 2 300 exploitations caprines, ce qui correspond respectivement à 19 % et 16 % de la population totale. Les enquêtes ne sont pas organisées dans des régions sélectionnées.
Les enquêtes sont menées par interview orale des agriculteurs. Le taux de réponse atteint 100%. Les villes et communes sont chargées des interviews.
À moyen terme (d'ici à 2005), l'Autriche n'envisage pas de remplacer les enquêtes statistiques sur le cheptel ovin et caprin par le recours à des données administratives.
Statistiques des abattages
L'Autriche établit des statistiques mensuelles sur le nombre et le poids d'abattage des animaux tués dans les abattoirs dont la viande est propre à la consommation humaine, à savoir : les porcins (total), les veaux, les génisses, les vaches, les taureaux, les bufs, les ovins (total), les agneaux et les caprins (total). Les statistiques mensuelles ne se réfèrent qu'aux abattages faisant l'objet de l'enquête, et ne sont pas représentatives par rapport à l'ensemble des abattages, par exemple pour les "veaux" et les "porcs" (~ 95 % pris en considération) et surtout par rapport aux "ovins/ agneaux" et "caprins" (~ 25 % et 10 % respectivement pris en considération).
Données mensuelles d'abattage disponibles
Nombre Poids d'abattage Porcins, total X X Veaux X X Génisses X X Vaches X X Taureaux X X Bufs X X Ovins, total X X Agneaux X X Caprins, total X X
Les abattages faisant l'objet de l'enquête sont communiqués tous les mois par les différents districts (vétérinaires officiels) à Statistik Austria, qui les rassemble en résultats régionaux et nationaux. Ces derniers sont chaque fois disponibles environ un mois après le mois du rapport. Les abattages ne faisant pas l'objet de cette enquête sont repris en partie dans le cadre des enquêtes sur les cheptels (porcs), en partie grâce à l'évaluation du registre des bovins (veaux) et aussi grâce aux expertises des chambres d'agriculture (ovins, caprins).
Chiffres du commerce extérieur d'animaux vivants
Les animaux vivants figurent sous la position 01 dans la nomenclature combinée. Les données sont reprises dans le cadre d'Intrastat (trafic de marchandises à l'intérieur de l'UE) et d'Extrastat (trafic de marchandises avec des pays tiers). Pour les communications Intrastat, il y a des valeurs seuil (actuellement 2 000 000 ATS, soit 145 346 €). Les données relatives au commerce extérieur sont disponibles 12 semaines après le mois du rapport. Les données sont compilées et élaborées par Statistik Austria.
Les chiffres sur le commerce extérieur d'animaux vivants sont tirés des statistiques de Statistik Austria. Les statistiques miroirs montrent d'ailleurs souvent (comme avec l'Allemagne, le plus grand partenaire commercial de l'Autriche), que les chiffres autrichiens ou les chiffres allemands sont erronés. Toutefois, afin de ne pas être exposé au reproche de manipulation, on donne de toute façon la priorité aux calculs officiels des statistiques autrichiennes.
Prévisions de production (production indigène brute)
Pour le calcul de la future PIB porcine, on a établi de façon empirique pour chaque mois quel pourcentage de chaque classe d'âge des porcins arrive à l'abattage. Ces pourcentages varient selon le mois de l'enquête (juin ou décembre), mais aussi d'année en année. Ces écarts sont alors communiqués et servent au recensement.
Exemple du recensement de juin : Les porcins de plus de 110 kg arrivent à l'abattage déjà en juin (mois du recensement), et ne sont donc plus inclus dans le premier trimestre de prévision (juillet à septembre). De même, environ trois quarts des porcins de 80 à 110 kg sont déjà abattus en juin. Dans le premier mois suivant le recensement, c'est-à-dire le premier mois de prévision, sont inscrits le reste des porcins de 80 à 110 kg, de même qu'une grande partie de la catégorie des 50 à 80 kg ; ceux-ci représentent environ 40 % au milieu de la période d'enquête. Dans le deuxième mois après le recensement, soit le deuxième mois de prévision, les reste des porcins de 50 à 80 kg sont mis sur le marché. Au cours du troisième mois, c'est au tour de 40 % environ des jeunes porcins (groupe de poids compris entre 20 et 50 kg). Dans le quatrième mois figurent environ 40 % des jeunes porcins, dans le cinquième mois le reste des jeunes porcins et environ 30 % des porcelets, et dans le sixième mois un peu plus de 40 % des porcelets. Ainsi les deux trimestres peuvent être estimés par l'addition des valeurs mensuelles.
Une part importante de porcelets échoit encore toujours au septième mois, mais une grande partie de la PIB provient déjà des portées du cheptel de truies saillies du 1er juin. La part de la PIB relative à ces animaux est estimée comme suit :
Pour une plus longue période, les naissances fictives de porcelets pour chaque truie d'élevage saillie dans chaque trimestre sont calculées à l'aide de l'équation des cheptels et la moyenne des trimestres équivalents est établie. Cette moyenne des naissances de porcelets est multipliée par le nombre des truies saillies du début du trimestre. On calcule ainsi le cheptel qui résultera des truies saillies. Ce cheptel, qui devrait ensuite - du moins en partie - être prêt pour l'abattage, a été à nouveau multiplié par des pourcentages obtenus de manière empirique et représente la quantité de la PIB du septième mois, avec la part de porcelets restante destinée à l'abattage (ou à l'exportation). On procède de la même manière (mais sans les porcelets déjà utilisés) pour les mois 8 et 9. En additionnant les données de ces trois mois, on obtient la production indigène brute du troisième trimestre.
Pour le calcul de la PIB bovine, on recourt essentiellement à la procédure de la mise à jour des données sur le cheptel. Pour cela, les paramètres transitoires d'une catégorie d'animaux sont recalculés dans la catégorie d'âge suivante, laquelle est remise à jour. Les paramètres en question les plus importants sont le taux de vêlage, le taux d'abattage des veaux, le taux d'élevage, la rotation du cheptel des vaches et le taux d'abattage. Malheureusement, ces dernières années, des facteurs externes (prime à la transformation des veaux/prime "Hérode", ESB, etc.) ont influencé et perturbé de manière plus ou moins marquée la consistance de ces paramètres transitoires. Ce qui a aussi eu une influence négative sur les prévisions de la PIB bovine. Les imprécisions des statistiques du commerce extérieur ont également une influence négative sur les calculs de prévisions.
Les cheptels d'ovins et de caprins sont très réduits en Autriche, ce qui explique que l'on consacre relativement peu d'attention aux procédures de prévision de la PIB ovine et caprine. En principe, on établit le rapport du cheptel d'ovins (mères) du mois de décembre de l'année précédent celle de la PIB avec les ovins et les caprins ; ce rapport est extrapolé et donne, avec les données sur le cheptel les plus récentes, la prévision de la PIB.
Statistiques sur les volailles
Chaque mois, on relève les données relatives aux mises en incubation d'ufs à couver et aux éclosions des poussins dans les exploitations d'une capacité d'incubation minimale de "500 ufs à couver", de même que le nombre et le poids des volailles abattues dans les exploitations comptant au moins "5000 abattages sur l'année précédente". Les données sont ventilées entre poules pondeuses, poules d'engraissage, dindes, pintades, oies et canards.
Dans le cadre des bilans d'approvisionnement en viande de volaille, les données sur les ufs mis en incubation sont utilisées pour le calcul de la production de viande. Le motif en est que les données sur les abattages contiennent également les volailles vivantes (de boucherie) importées. On pourrait également tirer des conclusions sur la PIB à l'aide des statistiques du commerce extérieur. Mais le secteur des volailles est précisément l'objet de grandes incertitudes dans le commerce extérieur.
Le calcul de la PIB sur les mises en incubation d'ufs à couver apporte des résultats plus sûrs. Ce modèle est appliqué pour les poules et les dindes. Pour le calcul de la production de viande de canard et d'oie, les statistiques sur les poussins sont utilisées.
Les données sur les mises en incubations d'ufs à couver sont utilisées en tenant compte du temps de d'incubation et d'engraissage de chaque espèce, des taux d'éclosion et de perte, des importations et exportations de poussins et du poids moyen d'abattage.